L’univers artistique de Catherine Monce

Mon invitée d’honneur du mois de septembre
📸 ✍ Catherine Monce
Photographe et écrivain pétillante
Une invitée photographe et écrivain
Comme vous le savez maintenent, tous les deux mois je reçois des invités auteurs dans Happy Books et photographes dans Happy Photography.
Aujourd’hui ce sera la même invitée dans les deux rubriques.

A la rencontre d’une femme pétillante
C’est au club photo Phot’Azur à Six-Fours que j’ai rencontrée Catherine pour la première fois en 2017.
Elle y est venue, poussée par le désir d’accompagner ses textes de photos. Une démarche similaire à la mienne, en sens inverse, car en ce qui me concerne je suis venue à l’écriture pour « illustrer » mes photos.
Un univers créatif et pétillant
En premier lieu, il est important de préciser que Catherine possède un univers bien à elle.
A première vue il s’agit d’un monde de mots, et de photos mais pas que… sa créativité est enrichie de poésies et de peintures qu’elle partage généreusement avec nous aujourd’hui et je l’en remercie.

Aussi quand les mots, la photo et la passion se rencontrent, cela nous immerge dans un univers envoûtant.
Alors sans plus attendre, je lui laisse la parole.
La photographe
« En 2017, je me suis inscrite au club photo Phot’Azur, poussée par l’envie de mêler photos et textes. Je ne connaissais rien à la photo ni à ses aspects techniques.
Ceci dit, je ne les maîtrise toujours pas ! un peu trop dilettante…
Cependant, mes connaissances me suffisent pour entrer dans deux mondes très différents :
- La photo de proximité
- et la photo créative

Dans les deux cas, des histoires se racontent. La photo qui devait accompagner le texte, devient elle-même un sujet à lire.
La photo de proximité
En effet, le monde des insectes est fabuleux aussi j’essaie de transmettre les étonnements qu’il me provoque afin que les personnes aient l’envie de regarder la terre qu’elles foulent, d’un peu plus près et surtout qu’elles prennent le temps pour le faire.

La photo créative
Quant à la photo créative, elle est plutôt introspective, elle tend à faire surgir des images directement inspirées par des questionnements sur divers sujets.

et tant d’autres choses…
Nous retrouvons également dans mon univers, la femme et le féminin sacré, le livre, la poésie toujours…

L’écrivain
Les mots me fascinent depuis l’enfance et à douze ans, la découverte simultanée d’Agatha Christie et de Baudelaire a été un enchantement.
Mon argent de poche passait chez un bouquiniste du centre ville de Grenoble où j’ai découvert Boris Vian et Sartre. Bien sûr, je ne comprenais pas Sartre ou les subtilités de Baudelaire, mais la langue, même absconse, me séduisait par sa richesse. Molière au collège, c’est la révélation du théâtre, le plaisir d’une langue lue et de celui du rythme des phrases.
Roman policier ou poésie, pourquoi choisir ?

L’écriture d’un roman policier, c’est le bonheur de jouer tous les personnages sans le risque des trous de mémoire.
Et la poésie…
Quant à ma poésie, elle n’est jamais introspective. J’enfile la peau du poète et je me mets au service des mots et de la musique qui rythme les vers. Alexandrins ou vers libres, j’écris presque toujours au masculin ; il est pour moi le neutre que la langue française ne possède pas, une façon de m’effacer un plus derrière le poète.
La lecture publique d’un poème se veut l’aboutissement du travail d’écriture. Un travail solitaire destiné à être partagé.

Extrait
Je vous offre quelques mots, un extrait de vers libres, sans titre, issus du livre d’artistes « Bleu providence », dans lequel mes poèmes transcrivent l’histoire qui me parvient des tableaux de Denis Robinot.
Une écriture spontanée, surgit presque à réception de l’image reçue par courriel.

Si tu laissais tomber en terre
Tes certitudes acérées
Il grandirait dans le silence
Des forêts d’impossibles songes
Et nous irions nous promener
Sous le couvert des arbres denses
Jusqu’au bout d’un monde rêvé
Dans les reflets de lune pleine
Nous pourrions dessiner des aubes
Puis dans un geste fou et tendre
Les recouvrir soudain d’une encre
Arrachée à nos nuits plus vastes
Que tes pensées les plus profondes
Si tu laissais tomber en terre
Toutes tes mornes certitudes
Je reviendrais comme l’hiver
T’envelopper d’un manteau blanc
Et sous un ciel d’un bleu de Prusse
Nous les ferions brûler ensemble
Nous verrions naître de leurs cendres
Les forêts jamais parcourues
Nos bouts du monde imaginés
Catherine Monce
Et puis, il y a la peinture, mais ça… c’est une autre histoire…

📸Vous pouvez retrouver Catherine sur sa page Instagram .
@ Denis Robinot @ Catherine Monce @ Catherine Monce @ Catherine Monce


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