
Nous avons tous des milliers de raisons de nous plaindre (un bus en retard, un mal de tête, un reproche que l’on nous fait, un colis non livré,…).
Cependant, si pleurer sur notre sort à longueur de journée n’est pas positif (voire même insupportable), il est à noter que se plaindre avec parcimonie peut s’avérer positif.
Se plaindre aujourd’hui pour hier
anonyme
ne rendra pas demain meilleur
Mais pourquoi tout le monde se plaint ?
C’est un fait ! Nous nous plaignons tous parce que la vie est loin d’être parfaite, parce que ce jour là nous sommes fatigué(e)s, stressé(e)s … parce que nous sommes humains tout simplement.
Exprimer nos sentiments, quels qu’ils soient, est sain.
Dans un article paru sur Slate, Robin Kowalski, professeure de psychologie à l’université de Clemson, aux États-Unis, explique : « l’attente irréaliste selon laquelle nous devrions toujours baigner dans le bonheur pourrait nous faire sentir encore plus mal. Refouler son insatisfaction, c’est risquer d’enfouir au fond de soi un problème qui mériterait peut-être toute notre attention. »
Ceci dit, il y a une différence entre gémir et râler systématiquement pour un rien, ce qui risque d’engendrer une spirale de pensées négatives, et se plaindre une bonne fois pour toute afin de prendre du recul et mieux repartir.

Pourquoi gémir continuellement est mauvais pour notre santé ?

Avant tout, souvenons-nous que nous plaindre pour mieux rebondir est naturel, normal et sain. La frontière entre faire notre Caliméro et avoir des récriminations et des plaintes fondées est très étroite.

Mais bien souvent, nous plaindre pour un oui ou un non, est devenu automatique. Nous ne nous en rendons même plus compte.
Les gens qui se plaignent constamment vivent leurs malheurs deux fois.
Jean Dutourd
D’où leur humeur chagrine.
Au-delà d’être un obstacle majeur à notre bonheur, nos plaintes récurrentes ont un effet nocif sur notre santé (maux des dos, de tête, douleurs…). Cette somatisation est liée au stress engendré par cette négativité.
Alors, nous nous enfermons dans une spirale infernale qui modifie notre regard, et ainsi nous devenons aveugles aux sources de joies, et sourd(e)s aux moments de bonheur.
Mais alors, pourquoi nous nous plaignons ?
Selon Robin Kowalski, il y a plusieurs raisons pour lesquelles nous râlons, notamment pour recevoir de l’attention, car se plaindre de ceci ou cela attire l’attention des autres, et/ou se dédouaner de quelque chose (ce n’est pas de ma faute, c’est parce que untel n’a pas fait son travail, …)

C’est décidé, je cesse de me plaindre. Mais comment je fais ?
Voici quelques pistes :
- Je me lance le défi de cesser de me plaindre pendant 24 heures (et je l’annonce à mes proches pour m’aider et ne pas tricher ! [vous verrez comme votre regard change sur la vie]
- Je prends du recul pour entrevoir du positif
- Je modifie ma façon de parler (par exemple j’élimine « ne … pas » de mon vocabulaire ; « Je ne veux pas être malheureuse » devient « Je veux être heureuse »)
- Je me recentre sur ce qui est positif dans ma vie
- Je fais une liste de tout ce que j’ai réussi (même les plus petites choses)
…
Envie d’un livre pour vous aider ?
J’arrête de râler ! L’intégrale: 21 jours pour reprendre votre vie en main – Christine Lewicki
La sensation d’être heureux ou malheureux dépend rarement de notre état dans l’absolu, mais de notre perception de la situation, de notre capacité à nous satisfaire de ce que nous avons.
Le dalaï-lama

Et vous, Quelles sont vos pistes ?
Vous pouvez nous les faire partager en commentaire. Merciiiiii…

J’attire votre attention
Dans certaines épreuves il est important de se faire accompagner afin de pouvoir parler et prendre du recul.
Si vous avez besoin d’aide , consultez un thérapeute ou un ami en qui vous avez confiance.


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